Les permanences du local des ami-es de May ont lieu le mardi et jeudi de 15h à 17h.
Et toujours des rdv réguliers au local autogéré:
- Permanence de la Bibliothèque Anarchiste.S et Féministe.S
- Permanence d’aides sociales, administratives et juridiques.
« Masques, Gel hydro à disposition, et rampe d’accès au local si besoin. Pour que nous mettions en place la rampe d’accès, merci de nous le faire savoir à l’adresse des Ami·e·s de May : lesamiesdemay(at)riseup.net. «
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Jeudi 21 Septembre – Projection « Nestor Makhno, un Paysan d’Ukraine » (1h) à 20h
Démarrons un cycle de diffusion documentaire autour des révoltes et des insurrections : celles qui ont eu lieu, dont nous avons des archives, pour causer des insurrections et révoltes actuelles…
Cela démarre par le film de Hélène Châtelin « Nestor Makhno paysan d’Ukraine » (1996)
Portrait de l’anarchiste Nestor Makhno qui est à l’initiative des premières communes libertaires autogérées en Ukraine, des soviets libres. Nestor Makhno défend les pauvres, la culture et la liberté, en 1917, il exproprie les aristocrates et les terres deviennent propriété sociale, un agriculteur ne pouvant posséder que la superficie qu’il peut cultiver seul sans salarié.
Cette insurrection libertaire dans les terres cosaques est une des plus exemplaires réalisations de l’idéal anarchiste communiste, portée par la population, sur sa terre.
Dans ce portait, Hélène Chatelain retrouve et reprend les écrits de Makhno, depuis ses journaux de jeunesse. Elle va à Goulaï-Polié et les fait lire aux actuels habitants. Son enquête en Ukraine, révèle ce que les mémoires conservent de lui, le batko («le petit père»).
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[ANNULEE] Dimanche 24 septembre – le collectif droit à la ville Douarnenez – vienda présenter les enjeux de la gentrification sous l’angle de l’industrie du tourisme au bord de mer.
12 h30 – Repas partagé d’après marché (en mode auberge espagnole)
14h30 – Atelier cartographie sensible et critique (sous réserve de confirmation)
La cartographie sensible s’attache à la représentation d’un espace vécu et perçu, qui diffère selon les acteurs, leurs personnalités et leurs histoires. Elle s’éloigne ainsi de la cartographie traditionnelle qui a besoin de repères physiques et hiérarchiques : zones administratives, chefs-lieux, bâtiments, routes qui ne constituent qu’une modélisation de la réalité physique.
Cet atelier collaboratif sera l’occasion de représenter une ville, animée par ses habitant•es, multiple et désordonnée plutôt qu’uniformisée et marchandisée par les politiques d’aménagement du territoire.
17h – Présentation de l’ouvrage « habiter une ville touristique, une vue sur mer pour les précaires » par le collectif droit à la ville de Douarnenez
La ville de Douarnenez connaît depuis quelques années un boom de l’immobilier. Les prix et le nombre de résidences secondaires augmentent et les habitant·es ont de plus en plus de mal à se loger.
En 2018 naît le collectif d’habitant.es Droit à la ville qui mène un travail de recherche-action sur le processus de gentrification à l’œuvre dans le centre-ville de Douarnenez.
Leur ouvrage « Habiter une ville touristique » décrit les mécanismes de ‘’touristification’’ des villes côtières et la mise au ban d’une partie importante et précarisée des populations locales qui ne peuvent plus se loger sur leur territoire. Le collectif produit la critique de ce processus déjà à l’œuvre dans de nombreuses villes européennes et mondiales.
Dans quelle ville voulons-nous vivre ? La ville se transforme, mais pour qui ? C’est ces questions que se pose le collectif dans cet ouvrage fait d’analyses, d’entretiens et focus historiques. Ce texte constitue un outil important pour penser le droit à la ville, le droit au logement et le tourisme de manière générale.
Présence de la librairie l’Embarcadère pour la vente du livre « Habiter une ville touristique : une vue sur mer pour les précaires » par le collectif Droit à la ville Douarnenez chez les éditions du commun.
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Vendredi 29 septembre à 19h00 – La tendance communiste internationaliste – issue de la gauche communiste – apportera un regard critique sur la situation internationale et ses conséquences locales.
Depuis le déclenchement de l’invasion russe en Ukraine, la guerre s’est imposée sur la scène mondiale. Les blocs entre puissances rivales se reconstituent et imposent à leurs populations de nouveaux sacrifices et la mise en place « d’économies de guerre », pour reprendre les sinistres mots d’Emmanuel Macron. Cette évolution dramatique, inséparable de la crise persistante de la société capitaliste, nous lance un défi considérable. Car de l’autre côté, des luttes sociales importantes ont éclaté dans divers pays, manifestant la volonté des exploités de ne pas subir la chute de leurs conditions de vie.
Quelles sont les réalités de cette reprise des luttes ? Quelles sont ses perspectives ? Comment les révolutionnaires peuvent-ils soutenir la lutte de classe dont dépend l’avenir de l’humanité ?
Débattons-en présence de militants de la Tendance communiste internationaliste de Grande-Bretagne et des États-Unis.