Agenda octobre 2023

Les permanences du local des ami-es de May ont lieu le mardi et jeudi de 15h à 17h.

Et toujours des rdv réguliers au local autogéré:

    • Permanence de la Bibliothèque Anarchiste.S et Féministe.S – Tous les 1ers samedi du mois de 14h à 17h (le 7/10)
    • Permanence d’aides sociales, administratives et juridiques. Les mercredis de 11h à 17h. Une juriste présente le matin.
    • Collectif Urgence Sociale – Réunion un lundi sur deux, de 18h à 20h (prochaine réunion les 09/10 et 23/10)
    • Collectif NON au SNU (Service National Universel) – Réunion le 2e mercredi 18h (le 11/10)
    • Queer’Amann – Permanence le 1er jeudi du mois (le 5/10), 19h -22h; soirée jeux entre LGBTQIAP+ le 3e mercredi du mois (le 18/10) de 19h à 22h.
    • Un temps mensuel : « le libre café (des meufs) », le 2e dimanche du mois (le 08/10) de 13h30 à 16h.

« Masques, Gel hydro à disposition, et rampe d’accès au local si besoin. Pour que nous mettions en place la rampe d’accès, merci de nous le faire savoir à l’adresse des Ami·e·s de May : lesamiesdemay(at)riseup.net. « 

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Samedi 7 octobre à partir de 19h – Serge Quaduppani – viendra présenter « une histoire personnelle de l’ultra-gauche » aux éditions divergences.

Nous avions en commun le refus de vivre dans la passivité les à-coups les plus sanglants ou les plus dégueulasses du processus de domestication de l’espèce humaine ». Dans son Histoire personnelle de l’Ultra-gauche, Serge Quadruppani, « anticapitaliste radical », auteur de plus d’une trentaine d’essais, romans noirs, et traducteur, explore, à partir de son engagement personnel, « l’éternelle jeunesse de ce vieux projet : changer le monde ».

Des livres seront à disposition via la librairie l’oiseau tempête de Saint-Nazaire.
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Le 1er**FEM ‘CAFE **c’est **Dimanche 8 octobre de 13h30 à 16h*
C’est quoi ?

LE FEM ‘CAFE c’est un rdv mensuel pour les meufs et les mint ( Meufs, Intersexes, Non binaires, Trans)…

Un dimanche par mois en début d’aprem, ….parce que les dimanches des fois c’est la deprim’..ou l’ennui…

Viens comme tu es…et même en pyjama ;)..partager un café, un thé ou un jus (ou pas tu peux le boire toute seule..;) , nous faire savourer ta dernière pépite culinaire, troquer des fringues, trouver un bouquin a la bibliothèque anar et féministe, faire un jeu…papoter… faire une
proposition d’un truc que t’as super envie d’organiser, nous faire une démo de tricot ou de guitare, ton puzzle 1000 pièces, proposer une action de rue ou un massage, vider ton sac, ou bien le remplir, ou bien juste te caler dans un coin et passer un moment dans cet espace libre, gratos, cool et safe ( secur..) !

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Dimanche 8 octobre à partir de 16h30 – les éditions Noir et Rouge viendront présenter Chroniques Noir & Rouge : Revue de critique bibliographique du mouvement libertaire.

Dans ce bulletin, vous ne trouverez pas une recension exhaustive des publications anars. Pour cela, nous vous renvoyons à l’excellent site « anarlivres » qui le fait très bien !

Notre intention est aussi de parler des livres en général et de ceux des éditions libertaires en particulier, dont la production n’a jamais été aussi importante, aussi riche et diversifiée.

Pour nous libertaires, le livre demeure une source où l’on aime s’abreuver et partager avec les autres. Nos livres ne doivent pas rester sur les étagères, mais circuler et passer de main en main. Nous ne lisons pas pour nous en endormir le soir, mais pour nous éveiller à une conscience lucide et perçante.

Lire, donc, avec plaisir, comme une activité qui bouleverse, porte le fer et qui, finalement, nous fait descendre dans la rue !

Éditions Noir et Rouge
75 avenue de Flandre
75019 PARIS
ed.noiretrouge@gmail.com
https://editionsnoiretrouge.com/

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Mardi 17 octobre à 20h – Concert avec Nocola (Solo ritournelles, guitare de fer et bandes magnétiques).

HO UN MARDI TOUT JOLI !!!!
Les ami-e-s de May vous invitent à une soirée choudoudou Avec « Nocola » – Solo ritournelles, guitare de fer et bandes magnétiques*

Ouverture du local à 19h30
Ramenez de quoi agrémenter la soupe qui vous attendra

Prix libre !
Bar ouvert

Merci de penser à renouveler votre adhésion et faites passer le mot !

Evènement facebook.

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Jeudi 19 octobre à partir de 19h30, Anne Steiner viendra présenter – Grande guerre, grande panique : les camps de concentration de la première guerre mondiale en France

Mon intervention porte sur les camps de concentration (tel était leur nom officiel) dans les quels furent internés en France, par mesure administrative, environ 60 000 personnes de 1914 à 1919. La plupart étaient des étrangers, ressortissants des pays belligérants (Allemagne et Autriche-Hongrie) parmi lesquels de nombreux Alsaciens-Lorrains qui résidaient en France sans avoir demandé la nationalité française. Il s’agissait essentiellement d’hommes mobilisables, mais certains étaient accompagnés de leur famille, épouse, enfants et parents.

Il y eut aussi, parmi les internés, un certain nombre de militants antimilitaristes : syndicalistes, anarchistes et même socialistes, inscrits au carnet B (liste de 2500 militants qui devaient, en cas de déclaration de guerre, être éloignés de la zone des combats). Si le ministre de l’intérieur, Louis Malvy, fit télégraphier aux préfets l’ordre de ne pas en faire usage, afin de ne pas nuire à la politique d’Union sacrée, il leur laissa une certaine latitude pour les anarchistes qu’ils estimeraient dangereux. C’est ainsi que Charles Reinert, anarchiste individualiste, condamné à un an de prison dans le cadre de l’affaire Bonnot, fut interné comme suspect d’août 1914 à mars 1916. Son témoignage, consigné dans un petit cahier de toile grise, récemment retrouvé par son arrière arrière-petit fils, a été le point de départ de cette enquête.

Soixante dix camps de concentration ont été aménagés à la hâte dans des forts, des casernes, des couvents, des abbayes ou des usines désaffectées, situés pour la plupart en Bretagne et Vendée. L’écrivain Louis Guilloux, a évoqué dans L’Indésirable, son premier roman écrit en 1923 et resté inédit jusqu’en 2019, la grande misère des internés de Saint Brieuc, sa ville natale, arrivés après plusieurs jours de voyage dans des wagons à bestiaux, et exposés au chauvinisme féroce des habitants.

Ces camps, qui ont aussi existé au Royaume Uni, en Autriche et en Allemagne, ne sont en rien comparables à ceux du régime nazi. Ils n’avaient pas vocation à tuer, même si la mortalité due au manque d’hygiène, à la promiscuité, et au froid, y était importante.
Mais ils ont créé un précédent : la détention arbitraire de civils, par simple décision administrative, hors de tout cadre juridique, sur la base de la nationalité, des convictions politiques, des antécédents judiciaires, voire du mode de vie. De nombreux marginaux échouèrent en effet dans ces camps au fil des années. Ils constituent donc une sorte de matrice du système concentrationnaire qui a marqué de son sceau tout le XXème siècle

Auteure d’une thèse sur la Fraction armée rouge, Anne Steiner a récemment publié à L’échappée Révolutionnaire et Dandy. Vigo dit Almereyda et Les En-dehors. Anarchistes individualistes et illégalistes à la « Belle Époque ».

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Vendredi 20 Octobre à 19h – Bâtir ensemble, un futur rêvé – Atelier Labo-Fiction
Sur inscription à baf-ladm@riseup.net
Suivi d’un apéro partagé

Le labo-fiction est un jeu basé sur l’oralité, inventé par les ateliers de l’antémonde. En 2011, dans le prolongement des printemps arabes, un vaste mouvement social s’est étendu à toute la terre. Quinze ans après, nous nous projetterons collectivement dans un univers anticapitaliste, sans frontières, anti-raciste, féministe et où toutes les formes d’oppression sont devenues minoritaires. C’est l’occasion de mettre en lumière de manière joyeuse des désaccords, de susciter du débat et de bâtir ensemble.

Animé par des personnes formées par les ateliers de l’Antémone –

https://antemonde.org/

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Samedi 21 Octobre – 14h à 18h – Arpentage de « Pour une anthropologie anarchiste » de David Graeber.
Sur inscription à baf-ladm@riseup.net, participation au chapeau.

Animé par une personne du club d’arpentage de Douarnenez
Suivi d’un repas où chacun.e amène quelque chose à partager.

A propos du livre : les anarchistes interrogent souvent les anthropologues sur leurs idées quant aux diverses façons d’organiser la société sur des bases plus égalitaires, moins aliénantes. Les anthropologues, terrifiés à l’idée de se voir accusés de romantisme, n’ont pour seule réponse que leur silence. Et s’il en était autrement ?

A propos de l’auteur : David Graeber est un anthropologue et militant anarchiste américain, théoricien de la pensée libertaire nord-américaine et figure de proue du mouvement Occupy Wall Street.

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Dimanche 22 Octobre – 10h à 17h – atelier de formation à l’arpentage
Sur inscription à baf-ladm@riseup.net, participation au chapeau.

Il est conseillé pour la formation d’avoir déjà participé à un moins un arpentage (ou être venu.e à celui de la veille !) – repas partagé à midi, venez avec votre casse croute !

L’arpentage est un outil d’éducation populaire, une méthode simple de défrichage collectif d’un livre. Pas d’expert.e.s, pas besoin d’aimer lire ou d’être à l’aise avec les écrits théoriques. C’est horizontal, on navigue ensemble pour s’approprier une pensée.