Agenda mars 2022

Les permanences du local des ami-es de May ont lieu le mardi et jeudi de 15h à 17h.

« Masques, Gel hydro à disposition, et rampe d’accès au local si besoin. Pour que nous mettions en place la rampe d’accès, merci de nous le faire savoir à l’adresse des Ami·e·s de May : lesamiesdemay(at)riseup.net.  »

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Jeudi 3 mars, à partir de 19 h – Permanence de l’association Queer’Amann.

Discussions et échanges entre personnes LGBTQIAP+ ( Lesbiennes, Gays, Bi·e·s, Trans, Queers, Intersexes, Asexuel·le·s, Aromantiques, Pansexuel·le·s … ) Vous pouvez ramener de quoi grignoter ensemble et des boissons non alcoolisées. Bienvenu·e·x·s à toutes les personnes concernées !
Pour plus d’infos, envoyer un e-mail à: queer-amann(at)protonmail.com

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Mercredi 9 Mars à 19h – Réunion d’organisation Pride 2022.

Dans la continuité des réflexions entamées depuis octobre 2021, nous
parlerons plus spécifiquement du programme envisagé en tenant compte des
nouvelles idées. Si d’autres personnes veulent participer à
l’organisation, c’est le moment de nous rejoindre !

Bienvenu·e·x·s à toutes les personnes LGBTQIAP+ (Lesbiennes, Gays,
Bi·e·s, Trans, Queers, Inters, Asexuel·le·s, Aromantiques, Pans)

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Samedi 12 mars à partir de 16h, présentation du livre – Dissidences algériennes. Une anthologie, de l’indépendance au hirak de Nedjib Sidi Moussa aux éditions de l’asymétrie.

La parution de cet ouvrage sera l’occasion de croiser l’actualité algérienne et française voire internationale par un questionnement commun malgré des spécificités de l’une et de l’autre. Une série d’ouvrages seront disponibles pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin.

A partir de 19h, on continue la discussion de manière informelle autour d’un repas.

Résumé :
« Nedjib Sidi Moussa a notamment publié : La fabrique du Musulman en 2017 aux éditions libertalia, Algérie, une autre histoire de l’indépendance : Trajectoires révolutionnaires des partisans de Messali Hadj paru en 2019 aux éditions du PUF et Adresse aux révolutionnaires d’Algérie et de tous les pays (et autres textes) aux éditions libertalia en 2019 »

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Jeudi 17 mars de 19h à 22h, Soirée jeux de Queer’Amann.

Tous les troisième mercredi du mois (exceptionnellement le Jeudi ce mois-ci), retrouvons-nous dans une ambiance conviviale et chaleureuse pour partager et (re)découvrir des jeux de société/plateau. Ramenez les vôtres !
Toute personne concernée, bienvenue ! (Mixité Lesbiennes, Gays,
Bi·es,Trans, Queers, Inters, Aromantiques, Asexuel·les, Pans, LGBTQIAP+)

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Vendredi 18 mars à 20h – BD « Des Graines sous la neige / la communarde Nathalie LeMel » en présence du scénariste.
Repas partagé à partir de 19h.

Le collectif Vive La Commune relance en ce printemps une série de rencontres autour des 151 ans de La Commune de Paris, insurrection de 1871 qui vit lors des 72 jours des idéaux révolutionnaires sur la base d’autogestions s’inventer… d’autres communes tentèrent tout autant mais furent aussi réprimées… L’année dernière 6 évènements se sont déroulés dans les rues de Saint-Nazaire, voulant ainsi troubler la quiétude covidienne… 4 brochures furent auto-éditées.

Cette année – année électorale – nous ne pouvions rester muet.te.s !

Ce premier évènement autour de la Communarde Nathalie LeMel sera bien l’occasion de revivifier le rôle des femmes lors de la Commune de PAris : outre Louise Michel, Elisabath Dmitrieff, André Léo, Paule Mink, Marie Férré, Victorine Brocher, Béatrix Excoffon, Nathalie LeMel a eu un rôle prépondérant lors des luttes insurrectionnelles.

Le scénariste Roland Michon sera présent pour nous partager l’oeuvre bédéiste « Des Graines sous la neige » éditée en 2017.

Les autres rencontres seront axées sur le thème de l’école (5ème brochure en auto-édition et causerie d’un soir sur l’école publique, en présence de Hugues Lenoir…), de l’insurrection en Kabylie (Commune également en 1871).

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Mercredi 24 Mars à 19h – Réunion d’organisation Pride 2022.

Dans la continuité des réflexions entamées depuis octobre 2021, nous
parlerons plus spécifiquement du programme envisagé en tenant compte des
nouvelles idées. Si d’autres personnes veulent participer à
l’organisation, c’est le moment de nous rejoindre !

Bienvenu·e·x·s à toutes les personnes LGBTQIAP+ (Lesbiennes, Gays,
Bi·e·s, Trans, Queers, Inters, Asexuel·le·s, Aromantiques, Pans)

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Samedi 26 mars, à partir de 15h30, Rencontre avec Pinar Selek.

Les Ami·e·s de May et la librairie l’Embarcadère ont la joie de recevoir Pinar Selek le samedi 26 Mars 2022. Pinar Selek est sociologue, militante antimilitariste, féministe et écrivaine. Subissant la répression turque depuis de nombreuses années, parce qu’elle défend les droits humains, elle s’est exilée en France et lutte activement pour les droits des personnes opprimées, notamment pour le droit d’asile des femmes et des minorités de genre dans leur parcours migratoire. La manifestation féministe : « Toutes aux frontières » du 5 Juin 2021 à Nice est un exemple de son engagement aux côtés des personnes migrantes et se poursuit avec la pétition européenne « Féminist Asylum », dont elle est à l’initiative avec le collectif d’organisation féministe et LGBTIQA+. Ses recherches et ses écrits contribuent également au combat pour leurs droits. Vous pouvez y participer en signant la pétition européenne pour la reconnaissance effective des motifs d’asile spécifiques aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTIQA+ (Lesbiennes, Gaies, Bies, Trans, Inters, Queers, Asexuelles … ) sur le site Feminist Asylum : https://feministasylum.org/?lang=fr

Au programme du samedi 26 Mars :

15h30 – Dédicace de Pinar Selek du conte féministe : « Algue et la sorcière », à la librairie l’Embarcadère, au 41 avenue de la république, St Nazaire.
18h – Conférence sur le thème : « Féministes et quêteuses d’asile : une lutte commune ? », aux Ami·e·s de May, 25 Bd de la renaissance, St Nazaire.
20h – Repas partagé. Ramenez vos meilleurs tartinades de légumes, votre houmous ou tout ce qui vous fait plaisir, de préférence végétarien ou vegan.

Féministes et quêteuses d’asile : une lutte commune ?

« Les femmes en mobilité se confrontent aux multiples violences sexistes structurelles, aggravées par leur invisibilité dans laquelle elles développent aussi des formes de résistances. Comment ces résistances se croisent avec les mobilisations féministes dans les terres où elles cherchent l’asile ? Afin d’aborder cette question, je vais d’abord résumer les situations de non-droit des quêteuses d’asile et sur les formes de leurs résistances. Le deuxième axe se focalise sur leurs interactions avec les mouvements féministes. Si les quêteuses d’asile réussissent relativement à être actrices de leur aventure, leurs conditions de vie entravent fortement leurs participations à des luttes collectives. C’est depuis 2016 que la continuité de la coopération féministe transfrontalière, précaire mais constante, est en train de structurer un réseau féministe, en Europe, qui permet d’une part des échanges réflexifs, d’autre part des mobilisations de ressources collectives pour organiser ensemble des actions transnationales. »

Bienvenu·e·s à tou·te·s !

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Dimanche 27 mars, de 14h à 17h, Permanence de la bibliothèque anarchiste·S et féministe·S des ami·e·s de May.

Comme tous les derniers dimanche du mois, la BAF fait sa permanence. Venez échanger, adhérer et emprunter des livres. Il nous manque toujours des livres empruntés depuis plusieurs mois, merci de les ramener pour qu’ils puissent circuler et être lus par d’autres personnes ! Bienvenue·s à tout·e·s !
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Dimanche 27 mars de 18h à 20h, atelier d’écriture en mixité choisie.

Après un premier atelier réussi autour des identités, nous vous invitons à nous rejoindre à cette deuxième session dont le thème sera en lien avec les luttes queers. Toute personne ayant une affinité pour l’écriture est bienvenue, à l’exception des hommes cisgenre hétéro.

Possibilité de participation à une brochure pour la pride, réservée aux personnes concernées LGBTQIA+

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Expositions sur vitrine :

« Turpitudes sociales »
Après la commune de Paris (1871) et la commune de Kronstadt en mars 1921, nous vous invitons à contempler sur une partie vitrée vingt-sept gravures du peintre impressioniste Camille Pissaro (1830-1903), turpitudes sociales. Il s’agit d’un ensemble de dessins éxécutés en novembre-décembre 1889 et inédits.

Camille Pissaro n’était pas seulement démocrate, il était socialiste anarchiste grand lecteur de Kropotkine, Bakounine, Marx et bien d’autres. Persuadé de l’imminence et la nécessité d’une révolution sociale. Notamment ami de Jean Grave (1854-1939), Louise Michel (1830-1905) et Emile Pouget (1860-1930). Si les idées anrchistes rencontrèrent une telle audience à la fin du siècle dans les milieux artistiques et littéraires, c’est en grande partie grace à l’action de revues comme la revue blanche (1889-1903) autour de Félix Fénéon et de journaux comme la Révolte (1887), Les Temps nouveaux (1889) et Le Père Peinard (1889). Pissarro n’était pas le seul peintre de son temps à écouter <<l’immense clameur des masses déshéritées>>. Paul Signac (1863-1935), Mary Cassatt (1844-1926) , Maximilien Luce (1858-1941) ,Berthe Morisot (1841-1895), Georges Seurat (1859-1891), Marie Bracquemond (1840-1916), Théophile Alexandre Steinlen (1859-1923)… partageaient ses espérances.

Deuxième exposition sur vitrine, cette fois, autour de Jack London

Sur les rayons des bibliothèques je vis un monde surgir de l’horizon.
Martin Eden (1909)
« Un météor superbe »

Alors que le COVID-19 n’en finit pas de muter, nous vous proposons « un variant » littéraire bien plus intéressant à découvrir et à partager, la littérature de Jack London (1876-1916) autour de ses thèmes de prédilection : nouvelles d’aventures, récits autobiographiques, essais…
Sur la partie vitrée, venez déambuler devant des premières de couverture selon des périodes d’éditions. Vous pouvez aussi venir au local des am.i.e.s de May, feuilleter, lire quelques pages et humer quelques ouvrages disponibles sur un présentoir.
Son premier écrit publié : une nouvelle le 12 novembre 1893 un typhon au large des côtes du Japon au morning call de San Francisco pour un salaire de 25 dollars. Dernier ouvrage de son vivant : les tortues de Tasmanie en septembre 1916
Jack London écrit et publie sur une période de vingt-trois années :
-54 livres édités
-300 nouvelles, articles de journaux : témoignages et reportages
-12 000 photographies de voyages
-plusieurs milliers de lettres : familiales, am.i.e.s, politiques, éditeurs , journaux…
Soit en moyenne onze heures d’écriture par jour !